Projet scientifique visant à valoriser le rôle des plantes dans une perspective transversale et interdisciplinaire au travers du procédé de l'écriture.
16 mars 2020 - 31 déc. 2021 Nancy, Metz, Caen (France)

L'équipe de chercheur.es

Afin d’envisager ce que peut l’écriture des plantes en vue de les valoriser, le regard interdisciplinaire est indispensable. Aussi, ce projet scientifique suppose l’implication non seulement de juristes et de scientifiques, mais aussi celle de chercheur.e.s en littérature, en histoire, en économie, en arts plastiques ainsi que des praticien.es.

Marie ROTA (porteure du projet)

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Marie ROTA est Maîtresse de conférences en droit public à la Faculté de droit, sciences économiques et gestion de Nancy (UL) et chercheure à l’IRENEE (UR-7303) et associée au Centre de Droit Comparé et Internationalisation du droit de l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialisée en droit international et comparé des droits humains, elle a effectué plusieurs longs séjours de recherche en Amérique latine (Brésil, Mexique et Costa-Rica) pour rédiger sa thèse consistant en une analyse comparée des jurisprudences de la Cour européenne et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme en matière d’interprétation conventionnelle (éd. LGDJ, 2018, 558 p.). Depuis, elle poursuit ses travaux consacrés à l’interprétation judiciaire des droits et libertés, en droit international et comparé en étendant son champ d’étude à d’autres systèmes (Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, Cour de justice de l’Union européenne, Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, Tribunaux d’opinion, etc.). L’interprétation - et donc le droit vu comme langage - est au cœur de ses recherches. Soucieuse d’inscrire ses travaux dans une démarche interdisciplinaire, elle participe à plusieurs projets collectifs mêlant philosophie, anthropologie, sociologie, psychologie et littérature. Elle est l'auteure d'une quarantaine d'articles dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture et ouvrages collectifs, d'un ouvrage et a (co)dirigé trois ouvrages collectifs.

Alain HEHN

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Alain HEHN est Professeur à l’Université de Lorraine (ENSAIA) où il enseigne les biotechnologies, la sélection et l’amélioration des plantes. Il effectue ses recherches dans le Laboratoire Agronomie et Environnement (UMR 1121, UL-INRAE). Depuis trente ans il contribue à l’étude des interactions entre les plantes et leur environnement. En utilisant des approches d’analyses métaboliques et des outils de biologie moléculaire, il cherche notamment à comprendre comment et pourquoi les plantes produisent tout un arsenal de molécules très complexes et spécifiques à chaque espèce. La connaissance fine de ce métabolisme spécialisé et de ces molécules lui permet également d’envisager l'utilisation de ces molécules par l’Homme pour des usages dans le domaine médical, dans le domaine agronomique ou encore dans le domaine industriel. Il est auteur d’une soixantaine d’articles dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture et il est porteur de la chaire Bio4solutions (ORCID : 0000-0003-4507-8031).

Aurélie MICHEL

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Aurélie MICHEL est Maître de Conférences en Arts Plastiques et Sciences de l’art à l’Université de Lorraine (site de Metz). Elle est directrice du département arts et co-responsable du Master 2 Arts de l’exposition et Scénographie. Membre du Centre de Recherche sur les Médiations (CREM), ses travaux portent sur le paysage en tant que matériau artistique, étudié selon deux axes : le premier concerne les traces des conflits (notamment ceux subis par la Région Lorraine) qui se lisent comme des sédimentations d’événements traumatiques enregistrés par la mémoire du sol. Il s’agit ici d’observer la manière dont les pratiques artistiques exhument ces traces et produisent, à travers ce biais, de nouvelles formes de commémorations. Un projet intitulé « Paysage(s) de l’étrange » (dont la seconde porteuse est Susanne Müller) développé depuis 2016 et ayant bénéficié de deux financements par la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) de l'Université de Lorraine a été consacré à ce sujet et a donné lieu à une publication aux éditions Le bord de l’eau (2018). Le second axe cherche à voir comment les codes de représentations du paysage et notamment les stratégies naturelles, telles que le mimétisme, l’auto-génération ou le camouflage exploités dans les travaux de certains plasticiens élaborent un langage singulier entre art et histoire naturelle. La plante et notamment la transposition de l’herbier dans les productions contemporaines intègrent ces recherches. Elle a rédigé divers articles dans des revues scientifiques, notamment les revues Histoire de l’art (INHA), Marges, Figures de l’art, Proteus et Artis Natura. Elle a également coordonné la publication de deux catalogues d'exposition : Dialogue avec une plante et Le voyage des plantes : la graine restituant deux projets menés en collaboration avec le Jardin botanique de la Ville de Metz.

Jochen SOHNLE

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Jochen SOHNLE est professeur de droit public à la Faculté de droit, sciences économiques et gestion de Nancy (Université de Lorraine) et chercheur à l’IRENEE (UL/UR 7303). Il a étudié le droit aux universités de Toulouse (France), Heidelberg (Allemagne) et Strasbourg (France) ainsi que la philosophie à l’université de l’enseignement à distance de Hagen (Allemagne). Il est docteur en droit international (Université de Strasbourg). Ses travaux de recherche, qui sont menés dans plusieurs langues (français, anglais, espagnol, allemand), visent le droit international, comparé et français de l’environnement, de l’eau et des ressources naturelles ainsi que la philosophie du droit. Il est également spécialisé en droit de la coopération transfrontalière entre collectivités et autorités locales et en droit comparé des administrations publiques. Actuellement il est membre du conseil d’administration de la Société française pour le droit de l’environnement, membre de l’IUCN World Commission on Environmental Law et membre du conseil scientifique de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse.

Elisabeth GROSS

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Elisabeth GROSS est Professeure en écotoxicologie à l'Université de Lorraine, membre du LIEC (CNRS-UMR 7360) depuis 2011. Après un doctorat à l’Institut Max-Planck de Limnologie (Plön, Allemagne), et un postdoctorat à l'Université Cornell (Ithaca, NY, USA), elle a effectué des recherches à l'Université de Constance, en Allemagne. Spécialisée en écologie et écophysiologie des plantes aquatiques, elle étudie l'écologie chimique de ces plantes et le rôle écologique des métabolites secondaires produits. Elle a collaboré dans des projets européens sur le rôle des plantes aquatiques pour le bon état écologique des lacs peu profonds par rapport à la Directive-cadre sur l'eau. Une partie de ses recherches porte sur les plantes aquatiques exotiques envahissantes et leurs effets sur les écosystèmes envahis. Depuis son arrivée à Metz, elle intègre ces aspects de recherche dans le cadre de l'écotoxicologie, afin d’évaluer l'impact des polluants environnementaux sur les plantes aquatiques et leurs écosystèmes. Elle est auteur d’une soixantaine d’articles et synthèses bibliographiques dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture (Orcid 0000-0002-9392-8582).

Muriel GILARDONE

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Muriel GILARDONE est Maîtresse de conférences en économie à l'Université de Caen-Normandie. Ses domaine de spécialité sont l'histoire de l’économie normative, la  philosophie économique, l'approche par les capabilités et l'économie féministe. Ses recherches s’inscrivent à la fois dans le pôle « politiques publiques, vote et démocratie », et « risques, responsabilité et Comportements » du CREM. Elles visent principalement à produire une réflexion sur les méthodes et pratiques en économie normative grâce à une approche mêlant histoire de la pensée économique et philosophie économique. Spécialiste de la pensée d’Amartya Sen, son travail a vocation à montrer l’intérêt et l’apport de ses différentes contributions pour penser les questions de justice, de bien-être, de liberté et de responsabilité en économie. Il s’agit aussi de produire une meilleure articulation des propositions scientifiques de cet auteur, offrant ainsi de nouvelles perspectives pour les théories économiques du bien-être et de la justice, les théories du choix collectif et de la délibération, l’économie féministe, ou les travaux fondés sur l’approche par les capabilités. Dans le cadre de ce projet sur la valorisation du rôle des plantes, elle propose d'interroger les différents sujets choisis à l'aune de l'approche du développement humain théorisée par Amartya Sen, croisée avec l'éthique permaculturelle initiée par Bill Mollison et David Holmgren.

Bruno MAES

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Bruno MAES est enseignant-chercheur (MCF-HDR) à l’université de Lorraine, membre du CRULH (ÉA 3945), en Histoire moderne (XVe-XVIIIe s.). Il est spécialisé dans l’étude des pèlerinages, dont l’angle a été renouvelé dans une perspective anthropologique par Alphonse Dupront dans les années 1960. Il a soutenu sa thèse en 1999 sous la direction de Nicole Lemaître (Sorbonne Paris1) sous l’angle « Pèlerinage et politique » (Le roi, la Vierge et la nation. Pèlerinages et identité nationale en France entre guerre de Cent Ans et Révolution, Publisud, 2002). En 2013, il soutient son HDR sous la direction de Philippe Martin (Lyon2), en montrant dans son mémoire inédit comment les 596 livrets de pèlerinages français donnent une culture plus individuelle dans le cadre de la réforme catholique grâce à l’imprimé (Les livrets de pèlerinage. Imprimerie et culture dans la France moderne, Rennes, PUR, 2016). Les pèlerinages étant des lieux où l’on vient pour guérir, sa troisième recherche concerne la médecine charitable, car certains livrets contiennent des prescriptions à base de plantes. Il enseigne l’histoire de la médecine en master 2 en histoire à Nancy à l’époque moderne et à la faculté de médecine de Reims un panorama général sur « L’histoire de la médecine des premiers hommes au Covid19 ». Il a aussi publié un article sur « La formation des apothicaires de Reims sous l’Ancien Régime ». Parallèlement à ses recherches personnelles, il organise des colloques (7), rédige des articles et des communications (66) et accompagne des étudiants en thèse (5).

Jana ROCHA SORIA

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Jana ROCHA SORIA est doctorante en droit public (laboratoire CECOJI) et enseignante d'anglais contractuelle à l'Université de Poitiers. Elle assure également des missions officielles (cadre diplomatique et sphère juridique) en tant que traductrice-interprète. Issue de plusieurs formations universitaires, ses recherches conjuguent droit constitutionnel comparé, langues vivantes, histoire et littérature. Sa thèse, dirigée par Céline Lageot, met en regard Constitution et Nation argentines dans une approche de droit comparé. Ses principaux axes de recherche s’intéressent à la question de la création des identités, que ce soit par le biais de l'action juridique ou culturelle. Parmi ses dernières publications, on trouve son article « De quel vivre ensemble la constitution argentine est-elle le projet? » (in C. Bourriau, A. Moine et M. Rota, Le vivre ensemble saisi par le droit, Pedone, 2021), ainsi que des textes de fictions tels que « Les gars de la gare » (Arkuiris Editions, 2019) et « El acordeón » (La Pereza Ediciones, 2014). Son implication dans les associations « Ya! » et « Rêveurs de prose », sa participation à plusieurs projets culturels mêlant universitaires, artistes et acteurs associatifs en fait une fervente partisane de l’interdisciplinarité. 

Aurélie ROTINI

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Aurélie ROTINI est jardinière botaniste, responsable technique et scientifique au jardin botanique de Metz. Dans le cadre de sa formation universitaire en Langues, Littératures et Civilisations étrangères, à l'Université Stendhal de Grenoble, puis à la Benemérita Universidad de Puebla en partenariat avec l'Université Paris X Nanterre, elle séjourne plusieurs années au Mexique, où elle nourrit sa curiosité pour le monde vivant. De retour en France, elle décide de se consacrer aux missions menées par les Jardins botaniques. Elle enrichit sa formation (Jardin des plantes de Grenoble, Jardin botanique de Deshaies, Arboretum Robert Ruffier-Lanche de l'Université Joseph Fourier, Station Alpine du Col du Lautaret, Domaine du Vasterival, Jardin botanique de Lyon, Conservatoire botanique de Brest) et obtient le titre de Jardinière-botaniste en 2011. En 2012, suite à un volontariat au Jardin botanique de Kirstenbosch en Afrique du Sud, elle est recrutée par la Ville de Metz pour valoriser les collections végétales de son Jardin botanique et elle s'attachera notamment à réorganiser les serres tropicales dont elle a la charge. L'étude de zones touchées par la surexploitation orientent son travail. Responsable technique et scientifique du jardin depuis 2018, elle l'accompagne dans son nouvel élan en conservant un fort intérêt pour les sciences humaines et en privilégiant l'interdisciplinarité.

Emilie GAILLARD

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Emilie GAILLARD est Maîtresse de conférences en droit privé à SciencesPo Rennes. Elle a soutenu en 2008 une thèse intitulée Générations futures et droit privé. Vers un droit des générations futures (éd. LGDJ, 2011, 673p.). Cet ouvrage a été primé par l’Académie des Sciences Morales et Politiques (Prix Charles Dupin). Son travail éclaire l’émergence d’un nouveau paradigme juridique qui renouvelle les matrices et les systèmes juridiques contemporaines afin de protéger l'avenir de l'avenir. Elle travaille pour la reconnaissance d’un nouvel humanisme qui respecte tant l’humanité à travers l’espace et le temps, que l’ensemble des espèces vivantes et des supports nécessaires à la vie sur Terre. Ses écrits portent principalement en philosophie et théorie générale du droit, Droit international des droits de l’homme et de l’environnement, droit constitutionnel et en Biodroit. Elle a participé à la rédaction d’une Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité sous la direction de Corinne Lepage à la demande du Président de la République française (2015), au Comité d'organisation du Tribunal International Monsanto (2015-2016).Elle est actuellement coordinatrice générale de la Chaire Normandie pour la paix, Chaire CNRS financée par la Région Normandie en partenariat avec l'Université de Caen (MRSH Caen).

Maria FARTUNOVA

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Maria FARTUNOVA est Maîtresse de conférences en droit public à la Faculté de droit, sciences économiques et gestion de Nancy (UL) et chercheure à l’IRENEE (EA-7303). Elle a soutenu en 2010 une thèse portant sur « La preuve dans le droit de l’Union européenne » (édition, Bruylant, coll. Droit de l’Union européenne-thèses, 2013). Ses travaux de recherche sont principalement menés en droit européen allant du marché intérieur, au contentieux devant les deux Cours européennes, à la protection des droits de l’homme et au droit comparé. Depuis 2011, elle s’intéresse et travaille sur la question de la bioéthique saisie par le droit européen et prépare un ouvrage sur ce thème dont la publication est annoncée pour la rentrée 2020. Elle a ainsi pu envisager le droit sous l’angle de la théorie du droit, de la philosophie et de l’analyse économique. Dans cette démarche interdisciplinaire, qui constitue le fil de sa recherche, elle travaille sur le langage utilisé par le juge et au moment de l’écriture de la norme. Elle est l’auteure de nombreuses publications en langue française, anglaise et bulgare dans des revues internationales à comité de lecture. Elle a participé et organisé de nombreuses manifestations scientifiques, à des projets collectifs financés par le GIP « Mission Droit et Justice » et co-dirigé deux ouvrages collectifs.

Eugénie DUVAL

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Eugénie DUVAL est docteure en droit public à l'Université de Caen Normandie et membre du Centre de recherche sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit (CRDFED, EA 2132). Sa thèse, soutenue en 2020, interroge l’intégration des modes de participation des citoyens dans le système représentatif. Elle a publié plusieurs articles sur le sujet, notamment sur la consultation organisée sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (La Revue des droits de l'Homme, 2016) ou encore sur les formes de participation du public aux décisions en matière d'urbanisme (avec Anne-Sophie Denolle, Cahiers de la recherche sur les droits fondamentaux, 2016). Elle a également publié plusieurs articles en droit de l'animal, notamment un article sur la protection des animaux pendant le transport et l'abattage en France (RDP, 2018). Elle travaille en outre en collaboration avec des chercheurs en biologie appliquée de l'Université de Colombie-Britannique sur des projets en lien avec le bien-être animal (Animal Welfare Program, UBC, Canada). Ils ont publié ensemble un article intitulé « Organic dairy cattle: Do European Union regulations promote animal welfare? » (avec Benjamin Lecorps et Marina von Keyserlingk, Animals, 2020). Elle souhaite à l'avenir continuer à collaborer avec d'autres chercheurs en droit mais aussi dans d'autres disciplines, en particulier sur des thématiques liées au droit de l'environnement et au droit de l'animal.

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Katia Blairon est enseignante-chercheuse en droit public à l’Université de Lorraine et membre de l’IRENEE. Elle a étudié le droit en France (Tours, Nancy) et à l’étranger (KU Leuven, Université de la Calabre, Université de Gênes). Ses travaux de recherche ont été initialement consacrés au droit comparé et au droit financier. L’étude des rapports de systèmes, constitutionnels, financiers et fiscaux, l’a amenée à s’intéresser aux formes originales d’États (régionalisme asymétrique), au fédéralisme fiscal, à la constitutionnalisation des finances publiques et plus largement aux influences entre ordres juridiques. Ces thématiques sont aujourd’hui mises à profit dans une spécialisation en droit des forêts. Chercheuse invitée à l’Université Laval de Québec en 2022, et professeure invitée à l’Université de Calabre en 2023, ses travaux de recherche portent sur l’adaptation du droit applicable aux forêts face aux défis économiques, climatiques et sociaux. Elle a récemment co-dirigé (avec Xavier Cabannes et Julia Motte-Baumvol) l'ouvrage collectif Chocolat 100% DROIT, Enrick B. Eds, 2023, 220 pages.

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